
Premier visionnage a�� Le Dictateur
Le dictateurA�a A�tA� le premier film visionnA� par les A�lA?ves, le jeudi 23 novembre 2017 avec le cinA�ma partenaire du dispositif la��UGC-Majestic de Meaux dont le directeur-adjoint se nomme Patrick BETRY.
Les classes inscrites au dispositif sont deux classes de premiA?re, les 1GA1 et les 1BARC et une classe de terminale, les TBPV1. Les professeurs de lettres-histoire encadrant ces classes sont, outre la��auteur, de ces lignes Mme LETARD et Mme LINOSSIER.
Une autre collA?gue da��une matiA?re professionnelle nous a fait la��honneur de sa participation, Mme SINELLE.
Lors de ce premier visionnage, les A�lA?ves vont voir un film en noir et blanc sous-titrA�.
La��action se situe A� la fin de la PremiA?re Guerre mondiale. Charlie CHAPLIN apparaA�t sur le champ de bataille en simple soldat. Ses chefs lui demandent da��actionner un canon en direction de la��ennemi.
La��avion finit par sa��A�craser. Ils en sortent indemnes A�mais la��aviateur blessA� insiste pour transmettre un message. Cependant on lui apprend que la guerre est finie. La Tomanie a perdu la guerre. Le soldat, barbier de profession, devenu amnA�sique, est hospitalisA� dans une unitA� spA�cialisA�e. Il ignore ce qua��il est advenu dans son paysA�: la dA�faite, la��armistice, la crise A�conomique, la��accession au pouvoir da��HYNKEL. Le dictateur -la��analogie avec HITLER est A�vidente- prononce un discours antisA�mite et exaltA�.
Le barbier finit par quitter la��hA?pital dans la��indiffA�rence du corps mA�dical qui le juge peu dangereux.A� Son amnA�sie perdure mais elle est partielle et il parvient A� rejoindre son salon de coiffure. Alors qua��il retrouve son lieu de travail, un soldat SA A�crit A� la peinture le mot juif sur sa devanture.A� Son origine, dont il avait fait abstraction, est marquA�e au fer rouge. Mais sa naA?vetA� et son insouciance la��amA?nent A� ne pas comprendre la motivation du soldat.A� Il manifeste sa dA�sapprobation.
Sa voisine Hannah, consciente du danger, essaie de le mettre A� la��abri. Les soldats le retrouventA�; ils sont en nombre et souhaitent le pendre sans autre forme de procA?s.A� Un haut gradA� de la��armA�e, surpris par cet attroupement, fait arrA?ter son vA�hicule, demande des explications A� leur supA�rieur.A� Il fend la foule, reconnaA�t le soldat qui lui a sauvA� la vie A� la fin de la guerre. Le commandant SCHULTZ ordonne qua��on le libA?re et la��assure publiquement de sa protection. Face A� ses retrouvailles, le barbier a un A�lectrochoc et retrouve la mA�moire.
Le lecteur de cet article doit savoir qua��il y a une ressemblance physique entre la��acteur campant le rA?le du barbier juif et celui campant le rA?le da��HYNKEL. Une ressemblance naturellement purement fortuitea��
Le spectateur voit ensuite le tyran HYNKEL dans son palais officiel.A� Son ministre de la��IntA�rieur, GARBITSCH, lui indique qua��il a fait procA�der A� la��arrestation de nombreux dissidents. A�Il projette da��envahir la��Osterlich avant son concurrent et rival Benzino NAPALONI mais, pour mener A� bien ses projets, il convient de rA�unir des fonds. Or, seul un banquier juif peut les lui avancer.
HYNKEL doit donc donner des gages pour sa��attirer les bonnes grA?ces de ce prA?teur hypothA�tique.A� Le dictateur va donc donner de nouvelles instructionsA�; il convient de normaliser temporairement sa politique A� la��encontre des juifs et notamment A� la��A�gard des habitants du ghetto.
Une sorte de quiA�tude sa��empare des habitants du ghetto et notamment de deux de ses habitants emblA�matiquesA�: le barbier et son amoureuse Hannah.A� Cette derniA?re, sur les conseils de son entourage, veut paraA�tre plus fA�minine, se mettre en valeur pour plaire A� son prA�tendant. Le barbier, toujours aussi lunaire, fait comme si elle A�tait un homme et commence A� la raser. Comprenant un peu tardivement sa mA�prise, il A�clate de rire avec sa belle. La��ambiance est moins pesante et oppressante.
MA?me les soldats de HYNKEL sont serviables envers les habitants et ont cessA� leurs persA�cutions et leurs brimades.
HYNKEL reA�oit la visite de son ministre de la��IntA�rieur. Ils devisent ensemble sur la puretA� de la race aryenne. Puis, une fois que son ministre sa��est retirA�, on assiste A� une scA?ne extravagante. Le dictateur se met A� contempler un globe, se rA?vant en maA�tre du monde, puis il le soulA?ve et la��agite comme un ballon. Il finit mA?me par sa��allonger sur son bureau et le fait rebondir avec son arriA?re-train. Il se redresse, finit par le lancer da��une maniA?re trop brusque et le ballon A�clate. A�Avec ce globe rA�duit en morceaux, ca��est comme si les rA?ves de domination du monde de HYNKEL sa��A�vanouissaient.
Ce dernier finit par pleurer, comme sa��il A�tait passA� en un instant de la grandeur A� la dA�cadence.
Le retour au rA�el est brutal, le banquier juif refuse finalement de prA?ter de la��argent A� HYNKEL pressentant ses noirs desseins.A� Ce dernier, ivre de colA?re et de mA�galomanie, ordonne au commandant SCHULTZ de reprendre les persA�cutions dans le ghetto.A� Celui-ci manifeste sa dA�sapprobation et dA�fie la��autoritA� de son supA�rieur qui le fait arrA?ter sur le champ. Alors que le barbier se baladait avec sa dulcinA�e et A�tait sur le point da��acheter une effigie du dictateur, il entend A� travers les hauts parleurs la voix da��HYNKEL remplie da��antisA�mitisme, de haine de la��autre, da��annonces de brimades et de persA�cutions.
Ils ignorent que HYNKEL etA� NAPALONI se rencontrent, afin de se dissuader mutuellement da��envahir la��Osterlich.
Le pathA�tique le dispute au burlesqueA�: la��arrivA�e en train rocambolesque, le maniement du tapis rouge A� la gare, la��oubli par les officiels de Mme NAPALONI, les stratagA?mes de la��un pour prendre la��ascendant sur la��autre (fauteuil minuscule, chaise rehaussA�e),A� sans oublier un buffet da��anthologie ou les deux dictateurs finissent par sa��envoyer de la nourriture au visage sous les regards effarA�s de leurs proches. HYNKEL et NAPALONI finissent par signer un pacte de non-agression qua��HYNKEL ne respectera pas en envahissant la��Osterlich.
Il se lance dans un vibrant plaidoyer pour la paix et la��amitiA� entre les peuples mais surtout en faveur du systA?me dA�mocratique.A� Une ovation parcourt la foule. Hannah qui reconnaA�t sa voix se relA?ve, alors qua��elle A�tait A� terre, et regarde vers le cielA� -comme une victoire future des forces alliA�es sur les forces de la��Axe, comme une victoire du droit sur la force et comme une victoire de la dA�mocratie contre les systA?mes totalitaires. Un film prophA�tique sorti en 1940a��
SA�bastien Lucarelli a�� RA�fA�rent culture du LycA�e Baudelaire
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Ce qu’en pensent les Ai??lA?ves …
